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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 2 décembre 2017

Les Deschiens - Psycho 2000

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Les médecins doivent-ils prendre en compte un ordre de « ne pas réanimer » lorsque celui-ci est tatoué ?

Pari alcoolisé ou réelle volonté ? Un hôpital de Floride s’est retrouvé face à un cas de conscience avec un homme de 70 ans, inanimé et portant la mention « Ne pas réanimer » tatouée sur le torse.

Le Monde.fr avec AFP 

C’est un cas de conscience surprenant que relate le New England Journal of Medicine dans son édition publiée le 30 novembre. Un médecin du Jackson Memorial Hospital de Miami en Floride y explique avoir dû prendre en charge un homme de 70 ans. Arrivé inconscient, avec des problèmes respiratoires et un taux d’alcoolémie élevé, le patient n’avait pas de papiers d’identité sur lui… Le seul signe distinctif qu’il présentait était un tatouage « Ne pas réanimer » (NPR), avec le mot « pas » souligné, accompagné de sa signature.

Les médecins, fidèles à leur serment d’Hippocrate, ont initialement décidé de « ne pas respecter » la consigne gravée sur la peau de l’homme, ne souhaitant pas « s’engager dans une voie irréversible ». Ils lui ont donc administré des soins de base. Tout de même interpellés par son tatouage, ils ont également fait appel à un service d’éthique, qui leur a conseillé de prendre ce message en considération, comme s’il s’agissait d’un « véritable » NPR.


Urgence pour les hôpitaux psychiatriques

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PAR JEAN-MARCEL BOUGUEREAU, PUBLIÉ LE 

L’hôpital, havre de soins, laisse se perpétrer et se perpétuer des pratiques qui s’apparentent, dans certaines conditions, à des traitements inhumains et dégradants.

Inspecter les prisons, c’est parfois découvrir des conditions de détention dégradantes. Il y a un mois, 30 députés se sont rendus dans 26 établissements pénitentiaires : lors de visites surprises, à Bois d’Arcy ou encore aux Beaumettes, à Marseille, ils ont vu des cellules, des douches, « dans un état de délabrement malheureusement assez avancé », selon la députée LREM du Val-d’Oise, Yaël Braun-Pivet. À la même période, le député François Ruffin alertait sans succès la ministre de la Santé « sur la situation de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel à Amiens et sur la psychiatrie en général : chambres sur-occupées, soins réduits au minimum, détresse des soignants ». Une autre députée LREM, Barbara Pompili, s’y est rendue aussi : « Je savais, on me l’avait dit. Mais je n’avais pas vu. Maintenant j’ai vu. Et je ne pourrai plus oublier. »

vendredi 1 décembre 2017

Luttons contre la contagion suicidaire

Etre confronté de près ou de loin à un suicide engendrerait un risque d’imitation chez les personnes les plus vulnérables. Pour pallier ce phénomène, le programme Papageno fait de la prévention une responsabilité collective.

LE MONDE | 

C’est le plus souvent à l’occasion de faits divers tragiques que le suicide apparaît sur le devant de la scène. Mais, au-delà des émois de circonstance, difficile de mobiliser de façon durable l’action politique et citoyenne pour une problématique dont on voudrait qu’elle ne nous concerne jamais. Or, en France, chaque année, ce sont près de 10 000 personnes qui mettent fin à leurs jours. Trois fois plus de morts que sur les routes.


Il arrive cependant que la récurrence vaille symptôme et fasse de ­l’actualité un signal d’alarme impérieux. Après le suicide de 44 policiers et 16 gendarmes depuis le début de l’année, le ministre de l’intérieur, ­Gérard Collomb, demandait, le 12 novembre, une évaluation des mesures de prévention menées auprès des forces de l’ordre. La prise de conscience quant à la nécessité d’une action résolue pour éviter que d’autres morts ne surviennent est à reconnaître. Toutefois, la prévention ne saurait se dispenser d’un examen préalable rigoureux des déterminants à l’œuvre dans les suicides. Surtout lorsque ceux-ci surviennent en série.

Alcool, cannabis, cocaïne… la prise de substances pour tenir au travail concerne tous les métiers

Face à une mutation des organisations du travail, où « les objectifs intenables deviennent la norme », la prise de produits psychoactifs apparaît comme « une nécessité ».

LE MONDE | 29.11.2017 | Par Cécile Bouanchaud


Esplanade de la Défense, le quartier financier de Paris, le 3 octobre.
Esplanade de la Défense, le quartier financier de Paris, le 3 octobre. LUDOVIC MARIN / AFP


Au travail, il y a les drogues que François (le prénom a été changé) administre à ses patients, et il y a celles qu’il prend. Evoquant les somnifères pour« ne pas perdre une minute à ne pas dormir », les injections de glucide « pour tenir une journée sans pause déjeuner », et la cocaïne pour, cette fois, « ne pas dormir pendant les douze heures de garde », l’infirmier anesthésiste tient à faire sa mise au point : « Je ne suis pas un cas isolé. »

Dans les réponses à l’appel à témoignages lancé par LeMonde.fr au sujet du recours à des substances licites et illicites au travail, les professionnels de la santé sont légion. Il y a, par exemple, cette stagiaire qui « piochait dans la pharmacie de l’hôpital ». Et ce médecin « retrouvé faisant un malaise sur son lieu de travail parce qu’il était shooté au Diprivan », un anesthésiant puissant, dont l’usage est réservé au personnel médical.



Sarreguemines : mieux appréhender les méthodes de travail du voisin

01/12/2017


Une rencontre avec les partenaires allemands de la clinique de Völklingen s’est déroulée hier à l’IFSI. Les étudiants infirmiers allemands et français ont échangé sur le thème de la psychiatrie.

L’évolution de la psychiatrie en France a été présentée aux étudiants sarrois.  Photo Thierry NICOLAS.
Photo HD
L’évolution de la psychiatrie en France a été présentée aux étudiants sarrois. Photo Thierry NICOLAS.

La psychiatrie était le thème de la journée de rencontre entre des étudiants de l’Institut en soins infirmiers de Sarreguemines, qui suivent l’option transfrontalière, et leurs camarades de la clinique de Völklingen en Sarre. Cet échange, qui a eu lieu hier, s’inscrit dans le cadre du programme Interreg Grande Région, qui permet d’obtenir des financements pouvant servir à la rémunération d’intervenants, d’interprètes. « Nous sommes éligibles à ce dispositif depuis 2005 » rappelle Nathalie Bouring, directrice de l’IFSI.


Fin de la grève à l’EHPAD de l’hôpital d’Auch, 16 postes créés





Par Martin Vanlaton
© Martin Vanlaton, France 3 Occitanie
 Martin Vanlaton, France 3 Occitanie

La mobilisation d’une partie des salariés de l’EHPAD Robert-Barguisseau s’est terminée mercredi 29 novembre. Après plusieurs réunions avec la direction, l’ARS (agence régionale de santé) et le Conseil Départemental du Gers, une solution a été trouvée : 16 postes vont être créés dès janvier 2018, sur les 25 demandés par le personnel.

"Il fallait trouver un équilibre"


"Il fallait trouver un équilibre" explique Christophe Dukobek, secrétaire départemental du syndicat CGT santé et action sociale du Gers. Les 16 postes seront répartis entre des aides-soignants, un infirmier et des agents de service hospitalier (ASH).


Brest. Grève aux urgences de la Cavale : six agents témoignent au CHS-CT

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30 novembre 2017


Les grévistes se sont réunis dans le hall de La Cavale-Blanche avant qu'une délégation de six membres des personnels des urgences ne soit invitée à témoigner devant le CHS-CT.
Les grévistes se sont réunis dans le hall de La Cavale-Blanche avant qu'une délégation de six membres des personnels des urgences ne soit invitée à témoigner devant le CHS-CT.

Une quarantaine de manifestants était réunie, ce mercredi après-midi, dans le hall de l'hôpital de La Cavale-Blanche. Un mouvement unitaire des syndicats pour défendre, devant le CHS-CT, les conditions de travail au service des urgences.


A Nice, des cours pour apprendre à gérer le stress des examens

L’université de Nice organise depuis sept ans des ateliers pour aider les étudiants à se relaxer. Les facultés de Lorraine, Tours, Poitiers, Bordeaux s’y sont également mises.

LE MONDE  | Par 


SIMON LANDREIN


Deux petites heures de répit dans le tumulte d’une vie d’étudiants stressés. C’est un cours un peu particulier qui se tenait ce mercredi matin sur le campus ensoleillé de l’université de Nice-Sophia-Antipolis. Allongées sur des tapis de sol, sous des couvertures, dans une salle épurée et silencieuse où seul le bruit de la ventilation peut perturber leur relaxation, sept étudiantes écoutent, les yeux fermés, les mots de Sophie Bereny. « Imaginez maintenant que c’est le jour d’un examen important pour vous… Assis sur votre chaise, vous attendez que l’examinateur distribue les copies… Devant le sujet, tout ce que vous avez appris pendant l’année vous revient spontanément… ». La psychologue du service de santé universitaire les invite à visualiser la scène mentalement, presque en chuchotant. Troisième et dernière séance de cet atelier de « gestion du stress et relaxation ». Trois autres suivront, consacrées à la « gestion du stress à l’oral ».

Ces « cours », comme tout le monde les appelle ici (bien qu’ils soient facultatifs, sur la base du volontariat, et ne donnent lieu ni à une évaluation ni à l’attribution de points dans les études), sont proposés deux fois par an, à l’automne et au printemps, avant les examens. « Le stress et l’anxiété des étudiants sont l’un des principaux motifs de consultation d’aide psychologique dans notre service de médecine préventive », rappelle la psychologue et sophrologue pour expliquer la raison d’être de ces ateliers. « Notre société véhicule une idée de perfection et de réussite immédiate », analyse-t-elle, soulignant que certains étudiants vivent moins bien cette exhortation « à la réussite, tout de suite », qui atteint son apogée au moment des examens.

Bye la santé mentale négligée

Le Soleil
QUEBEC
2 décembre 2017 

ÉDITORIAL / Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, se montre paraît-il ébranlé dans le documentaire «Bye», portant sur le suicide du fils de 14 ans d’Alexandre Taillefer et de Debbie Zakaib, Thomas. Ça tombe bien. Le ministre aura sous peu sur son bureau un rapport de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) sur l’impact d’une couverture plus étendue des services de psychothérapie dans le panier de services publics. Une occasion pour Québec, espérons-le, de donner un coup de barre significatif en santé mentale et d’éviter des drames à d’autres familles.


Les familles de patients hospitalisés pour schizophrénie sont plus touchées par la dépression que les autres

53% d'entre elles estiment avoir été très mal pris en charge par l'hôpital public.

 29/11/2017

Ce sont des résultats inédits et inquiétants que le docteur Yann Hodé présentera au congrès français de psychiatrie, qui se tient à Lyon ce mercredi 29 novembre, jusqu'au 2 décembre. Selon le psychiatre, la dernière étude qu'il a menée sur 2147 personnes montre que les familles de patients schizophrènes présentent à 52% des troubles dépressifs.
Pourquoi le monde de la schizophrénie enregistre des résultats aussi élevés ?

Le conseil local de santé mentale rapproche les compétences

La Gazette Santé Social - Site d’information destiné aux acteurs sanitaires et médico sociaux
30/11/2017


À Rennes, une vaste dynamique partenariale locale se construit autour des questions de santé mentale. Elle s’illustre notamment au sein du conseil local de santé mentale dont la ville a impulsé la création en 2010.


La norme contraceptive française en déclin

Univadis
29 nov. 2017

Le paysage contraceptif français est très particulier. Dans le monde, les méthodes les plus utilisées sont, par ordre d'importance décroissante, la stérilisation féminine, le stérilet, la pilule, l'injection hormonale et enfin les méthodes « masculines » (stérilisation, préservatif, retrait). En France, c’est la pilule qui occupe largement la première place (environ 36,5% des méthodes utilisées en 2016), suivie par le stérilet, puis le préservatif masculin, les autres méthodes occupant une place marginale. Ces trois méthodes privilégiées se combinent dans ce que des sociologues ont appelé une « norme contraceptive française » : préservatif en début de vie sexuelle, pilule dès l'instauration d'une relation stable, stérilet une fois le nombre d'enfants souhaités atteint.


Le refus des demandes des patients par les cliniciens a-t-il un impact sur la satisfaction des patients ?

Univadis
28 nov. 2017

Même si l’on peut s’attendre à ce que l’acceptation ou le refus par les cliniciens des demandes des patients ait une influence sur la satisfaction des patients, peu d’études se sont intéressées à cette question. 
Une nouvelle étude ayant entrepris d’examiner le lien entre le refus de certaines demandes des patients et la satisfaction des patients a révélé que le refus des demandes d’orientation, de médicaments antidouleurs ou d’autres médicaments et de tests de laboratoire est associé à une moindre satisfaction.

Dépression caractérisée de l’adulte : les recos de la HAS pour le MG

Univadis
24 nov. 2017


Le premier point sur lequel insistent ces recommandations est la nécessité d’établir un diagnostic correct, essentiellement clinique (les échelles diagnostiques ne sont qu’un appoint), fondé sur les critères de l’OMS (CIM-10) : changement du fonctionnement antérieur du patient, avec une détresse significative, associée à la présence d’au moins deux symptômes principaux (humeur dépressive, perte d’intérêt, perte d’énergie) et d’au moins deux autres symptômes pendant au moins deux semaines et de façon quasi quotidienne. Ces critères sont indépendants de l’âge, mais peuvent se révéler plus compliqués à mettre en évidence chez la personne âgée, chez qui la dépression se manifeste volontiers par des troubles somatique


Un spray d’ocytocine pour les déprimés ?

Par Sylvie Riou-Milliot le 30.11.2017 

Au 9e Congrès français de psychiatrie sont présentés les premiers résultats de l’effet de l’ocytocine en spray nasal chez des patients présentant des dépressions sévères.


POUR RESTREINDRE L'ISOLEMENT ET LA CONTENTION

N° 222 NOVEMBRE 2017


N° 222 - Novembre 2017

L’isolement, et surtout la contention, font émerger de réelles questions éthiques, organisationnelles et cliniques. Ces mesures compromettent en effet souvent l’alliance thérapeutique et retardent le rétablissement. Mais, dans un contexte hospitalier « tendu », elles restent parfois nécessaires. Comment certaines équipes parviennent-elles à orienter leurs pratiques vers des alternatives plus humaines, pour les patients et les soignants ? Partage d’expériences.


Sollicités mais en manque de moyens, les médecins scolaires crient leur désarroi

Marie Foult
| 30.11.2017
Les médecins de l'Éducation nationale expriment une nouvelle fois leur mal-être. Le Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-UNSA Éducation) dénonce un « attentisme inacceptable » face à la dégradation de la médecine scolaire, et une « mascarade de revalorisation », à l'heure où la ministre de la Santé veut rendre effective la visite médicale de tous les enfants avant l’âge de six ans dans le cadre de la stratégie nationale de santé (SNS).
Deux récents rapports, l'un de l’Académie de médecine, l'autre du Défenseur des droits Jacques Toubon, pointent la pénurie de médecins et le péril pour la santé scolaire. « L'Éducation nationale peine à recruter un nombre de médecins suffisant par rapport aux postes prévus, indique le rapport du Défenseur des droits consacré à l'enfance et à la santé. Cela s'explique par un décalage entre la rémunération proposée dans la majorité des académies et les prétentions des étudiants en médecine (...). »

Le pape indique aux médecins que le fait d’éviter d’administrer un traitement « trop zélé » n’est pas comparable à l’euthanasie

Univadis
21 nov. 2017

Le pape François a indiqué aux médecins, participant à un congrès de la région européenne de l’Association médicale mondiale (AMM) ayant pour thème « Les questions sur la fin de vie », que les améliorations des outils techniques et de la médecine ont pour implication la nécessité d’une « plus grande sagesse » afin d’éviter la tentation d’« insister sur des traitements qui ont des effets puissants sur le corps, mais qui parfois ne servent pas au bien-être intégral de la personne ».


Se libérer de la violence, tel est le défi psychiatrique

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SUISSE   01.12.2017

«L’inconscient ne se soucie pas de la raison. De quel idéal, de quelle éthique un hôpital psychiatrique, tel Marsens, s’inspire-t-il (La Liberté du 23.11)? Voilà le point névralgique. A l’enseigne des soins corporels et psychiques, l’hospitalisation ne doit pas être sadique. Torture, isolement, ceinturage, paralysie chimique, sont des traitements à bannir. Ce sont des actes visant à terrasser l’endiablé. La bonne attitude: l’adoption de la non-violence. Pas simple, mais supérieure.

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